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Avec une population estimée à 8,4 millions d’habitants en 2022 et composée à 60 % de jeunes de moins de 25 ans, le Togo se classe au deuxième rang des 10 pays les plus réformateurs d’Afrique pour la dernière décennie. Dans un contexte marqué par une incertitude liée au COVID-19, il a enregistré des performances remarquables. L’indice de développement humain (IDH, PNUD) classe le pays au 162^ème rang sur 191 pays dans le monde, avec un score de 0,539 soit une progression de 4,6% en comparaison à 2019. Bien que le taux de pauvreté ait diminué entre 2011 (58,7 %) et 2017 (53,5 %) et se soit établi à 45,5 % entre 2018/2019, des inégalités persistent au sein des différentes couches socioéconomiques. Selon le dernier rapport publié en 2021 par le PNUD, la pauvreté multidimensionnelle reste relativement élevée (38%). Elle résulte d’un ensemble de facteurs défavorables qui agissent conjointement. En outre, la pauvreté est plus accentuée dans les zones rurales où prédomine l’agriculture de subsistance.

A l’instar de la majorité des pays en voie de développement, le Togo fait face à des niveaux élevés de chômage et de sous-emploi des jeunes de 15 à 34 ans (environ 6,8 % et 26% respectivement) malgré les progrès et les avancées favorisés par les différents programmes mis en place. Pour remédier à cette situation, le gouvernement togolais place la promotion de l’entrepreneuriat au cœur des politiques visant la lutte contre le chômage. A cet effet, des mécanismes entre autres le FAIEJ, le PAEIJ-SP et l’AJSEF ont été mis en place afin d’accompagner les jeunes porteurs de projets innovants que ce soit dans le secteur agricole, la transformation agro-alimentaire, l’artisanat, les TIC ou les énergies renouvelables.